mardi 8 novembre 2011

Mon étoile bienveillante



Puisqu'aujourd'hui est la dernière journée avant la remise des blogs, j'ai décidé de faire un tour pour voir mes billets précédents. J'ai alors remarqué que j'avais indiqué que je parlerai en profondeur des évènements qui ont marqué mon parcours vers la maîtrise, mais j'en ai oublié un!

Il s'agit de la rencontre de mon amie bienveillante, de mon étoile si on veut :o)

Lors de ma 3e et dernière année au baccalauréat en psychologie, j'ai eu la chance de faire la rencontre d'Amélie*. Par le plus grand des hasards (il faut dire que mon cheminement était parsemé de grands hasards dont je suis très reconnaissante), nous avions 2 cours ensemble. En faisant sa connaissance, j'ai appris qu'elle complétait un baccalauréat en psycholinguistique, ce qui expliquait le fait que je ne l'aie jamais vu dans mes cours précédents. En discutant de ce que nous voulions faire dans la vie, nous nous sommes rendu compte que nous avions des objectifs de vie très semblables. Nous voulions toutes les deux travailler auprès d'enfants du primaire afin de les aider dans leur parcours scolaire. Conversation après conversation, elle me conseilla de m'informer davantage au sujet du domaine de l'orthopédagogie..!

Finalement, la complétion de nos baccalauréats respectifs nous a quelque peu empêché de nous voir fréquemment. Par contre, nous gardions tout de même contact, et en discutant continuellement avec elle, j'ai précisé davantage les objectifs que j'aimerais atteindre un jour.

Notamment, nous avons discuté d'aller dans le Nord du Québec afin d'enseigner aux enfants vivant dans des milieux très défavorisés.. Je crois qu'à ce niveau, le cours qui m'a été le plus utile est celui des populations EHDAA car il m'a permis de faire connaissance avec les différentes clientèles que je pourrais rencontrer. Avouons le, la clientèle dans le Nord est aussi « lourde ». Le fait d'avoir appris à connaître ces différentes populations m'ont permis d'avoir une plus grande ouverture d'esprit.

Encore maintenant, c'est un rêve que je souhaite réaliser. En attendant ce moment, je veux simplement compléter ma maîtrise avec succès et apprendre continuellement afin de pouvoir apporter mon aide.


À moi, la session d'hiver 2012 !

* Nom fictif afin de préserver l'anonymat de mon étoile bienveillante :)


lundi 7 novembre 2011

La fin du blog...



La fin du blog approche... dans le cadre du cours PPA6001 !

Un petit bilan global s'impose donc... 

Je dirais que ce que j'ai apprécié le plus est d'avoir eu l'opportunité de toucher à une variété d'outils informatiques que je ne connaissais pas avant (EndNote, CmapTools, et même le blog!). Ce sont des outils que je n'aurais jamais exploré par moi-même, faute de temps ou d'intérêt. J'ai appris le concept derrière chaque outil que j'ai expliqué dans des billets précédents, et j'ai appris à les utiliser pour améliorer et faciliter mes travaux scolaires. 

À titre d'exemple, j'ai récemment remis un travail qui nécessitait une référence bibliographique suivant la forme très stricte de l'APA. Grâce à l'atelier sur EndNote que j'ai eu à suivre, j'ai pu rédiger cette bibliographie avec facilité et aisance. L'atelier, qui a duré à peine une heure, me permettra sans doute de sauver beaucoup de temps dans le futur. 

Ce que j'aurais voulu voir se développer dans ce cours, est le lieu d'un partage, d'échange d'idées entre les camarades. Bien que M. Viens nous ait encouragé à laisser des commentaires dans les blogs des camarades, il semble que la dynamique (ou l'absence de dynamique) de la classe n'ait pas favorisé ces interactions... 

Il serait peut-être bien de créer un espace virtuel commun à tous, où chacun aurait à présenter un petit projet personnel. Puisqu'il y aurait un tronc commun, les échanges se produiraient peut-être plus naturellement ? Je crois que ce serait plus intéressant que de visiter 30 blogs différents pour voir les réponses aux mêmes questions, et ce, même si les réponses divergent d'une personne à l'autre.




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J'ai choisi de mettre l'image d'arbres japonais, les Sakura, puisqu'ils symbolisent le déroulement d'une belle vie, bien qu'elle soit éphémère... comme le blog !


mercredi 2 novembre 2011

Prélude au voyage extraordinaire


« Commençons par le commencement » me dis-je, après avoir lu le commentaire de M. Viens concernant mon billet intitulé Le début d'un voyage extraordinaire, publié en septembre.

Retour dans le temps: nous nous retrouvons donc au prélude à ce voyage. Pourquoi me suis-je donc embarquée dans le monde de l'éducation en premier lieu ? Et bien, je dois dire que ce fût le fruit d'un hasard pur et simple.

Au cégep, j'allais bientôt obtenir mon D.E.C. en sciences de la nature. Bien confuse et paniquée, j'augmentai mes rendez-vous avec l'A.P.I. (aide pédagogique individuelle) en espérant qu'elle sortirait sa boule de cristal pour me dire quel serait le bon chemin à suivre. Finalement, elle m'avoua qu'avec une cote R faible comme la mienne, je n'accéderais pas aux programmes contingentés à l'université, encore moins dans le domaine des sciences de la santé ! Elle me suggéra donc de poursuivre au baccalauréat en psychologie, puisque je semblais être dotée d'une volonté à aider les gens. Ne sachant que faire d'autres, j'ai suivi cette voie que l'A.P.I. avait tracée pour moi.

Rendue à ma première année d'université, j'étais très motivée. Je voulais obtenir d'excellents résultats afin de pouvoir retourner en sciences de la santé. Mes efforts furent récompensés: mes notes étaient parmi les meilleurs de la classe de 300 élèves ! En plus d'être motivée à l'école, j'ai cherché à remplir mon horaire hors école avec une vie sociale bien remplie et un emploi à temps partiel. « Ça suffit le niaisage ! » En consultant le merveilleux site de la CSEDC, maintenant nommé CESAR, je suis tombée sur une offre d'emploi PARFAITE pour moi: aide aux devoirs + enfants du primaire + 4h par semaine + rémunération = Jackpot ! (Excusez mon expression anglaise.)

Pourquoi ? Je me suis rendue compte que j'aimais bien l'école, donc l'aide aux devoirs faisait mon affaire. De plus, j'étais très à l'aise à l'idée de travailler avec de jeunes enfants, puisque dans ma famille, je suis la 2e cousine la plus âgée (du côté maternel, on est 12 cousins en tout). Finalement, 4h d'investissement par semaine était peu ! Quoi demander de mieux ?

Bref, c'est là que j'ai rencontré le petit Justin* dont il est question dans mon premier billet sur ce voyage extraordinaire :o)  La suite, vous la connaissez (presque) ! Aussi, vous vous douterez bien que j'ai abandonné mon idée de retourner dans le monde des sciences de la santé, domaine que je jugeais alors plutôt...superficiel disons.

Aussi, en prenant connaissance des cours offerts à la maîtrise, je dirais que celui qui m'intéresse le plus est celui du soutien à l'apprentissage ! J'ai hâte de voir les similarités qu'il y a avec le travail « sur le terrain ».

Peut-être que CESAR changera votre vie aussi : http://www.cesar.umontreal.ca/

*Nom fictif afin de préserver l'anonymat de l'élève.


samedi 29 octobre 2011

ePortfolio d'un pair


Pour l'entrée de cette semaine, je devais me référer à l'avancement du ePortfolio d'un pair, soit celui de Christine Labrecque.

Je trouve que les sous-sections qui sont disponibles sur le côté gauche de sa page facilitent fortement la navigation. En effet, ceux-ci sont divisés de la manière suivante :
- Biographie
- Introduction
- Cours

Dans la section portant sur la biographie, la présentation visuelle est très simple et féminine. Je déduis que ce style représente sa personnalité, que je considère comme un aspect positif parce qu'il rend son ePortfolio plus personnalisé. Par contre, je dirais que les phrases dans cette section sont plutôt longues, ce qui peut rendre la lecture un peu plus difficile. À ce niveau, je suggère donc de rédiger des phrases plus concises. À part ce détail, je n'ai pas de critiques négatives à faire au sujet de son ePortfolio.

Dans la section qui a pour but d'énumérer les cours suivis et les compétences développés, elle a créé des sous-titres avec une couleur différente de son texte, ce qui facilite la lecture et embellit la page au niveau esthétique.

En ce qui concerne le choix d'une compétence à développer, elle a porté son attention sur : « Faire preuve de pratique réflexive en utilisant les ressources méthodologiques et technologiques appropriées ». À ce sujet, les explications qu'elle fournit dans un document Word sont très claires et concises. Ses phrases s'enchaînent bien les unes après les autres et elle dégage l'essentiel de ce qui est à retenir. Elle a donc très bien suivi la consigne qui était de développer une compétence spécifique avec un de ses cours.

J'ai constaté qu'elle a aussi développé une deuxième compétence en lien avec un autre cours. Je dis bravo à cette initiative !

En résumé, l'avancement de son ePortfolio est très bien. Il est en grande majorité présenté d'une manière simple et concise, en plus d'avoir une belle présentation visuelle.

Je compte donc m'inspirer de ces points positifs afin d'améliorer mon propre ePortfolio, notamment en modifiant la présentation de mes sous-titres. 


vendredi 21 octobre 2011

Mise au point




Illusion optique qui capte l'attention et permet de... faire une mise au point !

Cela fait bientôt près de 2 mois que j'ai entamé ma maîtrise en orthopédagogie. Depuis ce temps, il y a plusieurs choses que j'ai réalisé au sujet de mon cheminement.

D'abord, j'ai réalisé que le fait d'être inscrite à temps plein avec 4 cours est bien adapté à ma situation en ce moment (c'est-à-dire être sans emploi). En effet, cela me donne le temps nécessaire de réaliser les projets exigés et de rattraper mon retard en terme de connaissances dans le domaine de l'éducation (les réseaux scolaires, le système d'éducation, le fonctionnement des écoles, ...).

J'ai aussi réalisé que je suis probablement une des seules étudiantes qui n'a pas une formation antérieure en enseignement. Bien que je sois passionnée par l'éducation des jeunes, mon parcours scolaire particulier me cause des craintes vis à vis mes perspectives d'emplois dans l'avenir. Ayant été informée que l'orthopédagogie était un domaine tout à fait spécialisé et différent de l'enseignement, j'ai choisi de suivre le chemin de la maîtrise plutôt que celui de faire un 2e baccalauréat. Ce n'est qu'en rencontrant mes camarades de classe que je me suis rendue compte qu'elles travaillaient toutes en enseignement déjà. Pour tenter de pallier cet obstacle, j'ai commencé à faire des recherches pour voir les possibilités qui s'offraient à moi. Par exemple, j'ai regardé la liste des programmes offerts dans les différentes universités québécoises pour voir s'il y avait des formations que je pouvais suivre, sans avoir à faire un baccalauréat en enseignement, puisque je ne désire par être enseignante. Une chose est certaine, c'est qu'en faisant face à cet obstacle, j'ai vraiment confirmé mon désir de demeurer dans ce domaine. Bref, en terme de carrière, mon plan de départ n'a pas trop changé.

Finalement, une chose dont j'ignorais le fait est que dans ce monde, il y a beaucoup de bureaucratie et d'administration. Ma vision de l'éducation a donc quelque peu changée, car je réalise qu'il y a plusieurs gestes que les enseignants aimeraient poser pour venir en aide à leurs étudiants, mais qu'ils ne soient pas en mesure de le faire. C'est donc un fait que je dois apprivoiser dès maintenant et accepter très prochainement.

En résumé, je crois que pour la session qui suit, je garderai le même nombre de cours et je vais tâcher de m'inscrire à des cours plus en lien avec les troubles de l'apprentissage dans les matières scolaires primaires, soit le français et les mathématiques.


jeudi 20 octobre 2011

Les cartes conceptuelles : un jeu d'enfant ?!


Suivant ma formation sur les cartes conceptuelles, j'étais si enjouée que j'en ai discuté avec une amie.

Au fil de notre discussion, elle m'a posé la question suivante : est-ce que les enfants en bas âge (5-12 ans) seraient en mesure de créer des cartes conceptuelles ?

Après réflexion, voici ma réponse:

Je suis persuadée que cet outil serait très utile puisqu'il permet à ses utilisateurs, peu importe son âge, de structurer ses idées et d'en générer davantage. On peut aussi s'en servir pour établir des liens entre les concepts appris à l'école et stimuler le développement de leurs connaissances.

Cela dit, le programme CmapTools que j'ai présenté précédemment ne serait peut-être pas approprié pour de jeunes enfants...

Afin de susciter davantage l'intérêt des jeunes à utiliser les cartes conceptuelles, je proposerais de les créer d'une manière plus dynamique, adaptée à leur âge respectif. Pour les plus jeunes, par exemple, il serait probablement plus intéressant de présenter une carte conceptuelle en faisant du bricolage. Ils pourraient découper des cartons pour former les balises, utiliser des pailles de couleurs diverses afin de démontrer les liens entre les balises, etc. De cette façon, ils peuvent apprendre et structurer leurs connaissances tout en exploitant leur créativité.


samedi 15 octobre 2011

Ovid, Ovid, dit moi quel est le texte le plus pertinent...



Dans le cadre du cours PPA6001, nous avions eu à suivre un atelier de recherches sur le web et dans les catalogues.

Un des outils qui nous a été présenté est Ovid, un moteur de recherche avec de multiples options et fonctions qui permet de modifier et de préciser nos recherches, tout en conservant un historique.

C'est le moteur de recherche que je considère le plus utile à utiliser, car en combinant différents mot-clés et en précisant certaines limites, je peux éliminer les textes qui sont jugés moins pertinents.

Par contre, une de ses limites est de n'avoir que des articles en anglais de disponible. Pour les articles en français, je consulte plutôt Érudit.org, qui a un moteur de recherche significativement moins sophistiqué.

Il est évident que dans le cadre de ma maîtrise et de ma formation professionnelle continue future, j'utiliserai la combinaison de ces deux moteurs ingénieux afin d'effectuer des recherches d'articles sérieux et de continuer à m'instruire au sujet des avancements dans le domaine de l'éducation.

Et vous, quel(s) moteur(s) de recherche utilisez-vous ? Avez-vous des trucs afin de faciliter les recherches ? 




samedi 8 octobre 2011

CmapTools & les cartes conceptuelles

Le lundi 17 octobre dernier, j'ai suivi un petit atelier sur la création de cartes conceptuelles dans le cadre du cours PPA6001.

En plus de permettre une utilisation très simple, le logiciel « Cmap Tools » qui nous a été présenté est d'une grande utilité. En effet, en mettant sur papier (ou ordinateur plutôt) les idées et concepts à étudier, on voit clairement le lien qui se définit entre chaque composante, ce qui fait progresser la réflexion davantage.

Ici, je ne présenterai pas les éléments du contexte qui influencent la réalisation de mon projet de formation. Je parlerai plutôt d'une réalisation immédiate que cet outil m'a permis d'effectuer pour un autre de mes cours à la maîtrise.

En effet, je viens tout récemment de créer une carte conceptuelle entourant le sujet des troubles de comportement pour mon cours PPA6300 (Les populations EHDAA). De cette manière, j'ai pu clarifier plusieurs éléments reliés à ces troubles. À titre d'exemple (et je nomme de façon non-exhaustive afin de ne pas dévoiler toutes les informations que je présenterai durant mon oral en novembre), j'ai pu établir des liens entre les causes, les facteurs, les défis rencontrés par les enseignants et les pistes d'interventions existantes dans la littérature. De plus, cette carte conceptuelle m'a aidé à structurer ma présentation orale, de sorte à ce qu'elle soit plus fluide et facile à suivre pour l'audience.

Bref, CmapTools est un petit trésor que je viens d'apprivoiser et dont l'utilité pour ma formation professionnelle est indiscutable (surtout que j'ai très rapidement eu recours à ce logiciel pour faire progresser un projet dans un autre cours) !

(Vous pouvez télécharger CmapTools gratuitement ici : http://cmap.ihmc.us/download/.)

*Billet révisé le mercredi 19 octobre 2011, suivant la tenue de l'atelier.


mardi 27 septembre 2011

Le début d’un voyage extraordinaire





C'est en travaillant dans une école primaire dans le quartier défavorisé d'Ahuntsic que j'ai rencontré le petit Justin*. Il était charmant comme tout avec ses grands yeux bleus et ses beaux cheveux blonds. Il avait de la difficulté à l'école, autant en français qu'en mathématiques. Il ne voulait plus rien savoir de l'école et se disait sans cesse "poche". « J'le sais que j'suis poche. Mon père me le dit tout'l'temps que j'suis poche. » Il n'avait que 7 ans, mais il avait déjà perdu espoir en ses capacités et en l'école.

J'accordais beaucoup d'attention et d'importance à la réussite scolaire de Justin, comme si mon destin y était rattaché. Quelques mois plus tard, la fin de l'année arrivait. On était à une autre session d'aide aux devoirs, à travailler sur un exercice de mathématiques. Il s'y appliquait sans mon aide et lorsque je l'ai félicité, il m'a répliqué ceci : « Je le sais que je suis bon. » Ce n'était pas de l'arrogance, c'était de la confiance qu'il a retrouvé, sans doute grâce à des semaines et des semaines d'efforts de sa part, et aussi probablement parce que je l'ai aidé à voir son potentiel.

Dès lors, j'ai réalisé à quel point une simple intervention pouvait changer la vie d'un enfant et que j'ai décidé de m'aventurer dans le monde de l'éducation. De plus, c'est aussi à ce moment que j'ai réalisé l'importance de développer une relation significative avec l'enfant, afin d'avoir un certain impact dans sa vie. C'est pourquoi j'ai privilégié le métier d'orthopédagogue, qui me permettra d'accorder une attention particulière aux enfants dans le besoin.


*Nom fictif afin de préserver l'anonymat de l'élève. 




dimanche 18 septembre 2011

La lecture en cadeau




« La lecture en cadeau » est un projet qui a été démarré par la Fondation pour l’alphabétisation.  À chaque année, des milliers de livres neufs sont recueillis dans tout le Québec afin d’être redistribué aux enfants dans les quartiers défavorisés de la province. 

L’idée géniale derrière tout cela ? Possédez un livre neuf à soi procure à l’enfant la possibilité de vivre un moment positif et agréable avec la lecture. Enfin, il n’aura pas à lire un livre emprunté à la bibliothèque ou encore un livre de seconde main. 

Cela fait 2 ans que je suis bénévole auprès de la Fondation pour l’alphabétisation. Chaque année, à l’automne, la fondation est présente aux salons du livre dans la province afin de sensibiliser le public à l'importance de la lecture et de faire la cueillette de livres jeunesse neufs. Mon rôle consistait à informer les gens et les sensibiliser à la cause du décrochage scolaire. 

Depuis ma participation à ce projet, j’ai développé mon habileté à communiquer l’information de manière concise et intéressante pour le grand public. En tant que médiatrice d'objets d'apprentissage, j'aurai sans aucun doute à solliciter mes compétences en communication. En effet, je devrai certainement faire preuve de créativité pour faire passer la matière de différentes manières pour m'adapter aux besoins particuliers de mes élèves.

Bref, c'est une compétence que j'ai développé au cours de mon parcours et que je juge fort utile pour ma carrière. 

Pour plus de détails au sujet de « La lecture en cadeau », veuillez cliquer ici.


samedi 10 septembre 2011

Histoire d’un journal en ligne

La maîtrise en orthopédagogie est une nouvelle étape qui débute dans ma vie, et je suis contente de pouvoir  laisser des traces de mes réflexions et de mon nouveau cheminement scolaire dans ce blog, ce journal en ligne.

Pour moi, il ne s’agit pas uniquement d’un projet obligatoire que je dois faire pour la réussite d’un cours, bien que ce fût sa raison d’être au départ. Ici, je pourrai faire part de mon vécu de semaine en semaine, et je pourrai y revenir pour me rappeler de ce que j’ai accompli.

Au fait, ce concept me rappelle les petits carnets d’écriture que j’avais donnée à « mes » enfants de l’aide aux devoirs. Ils avaient pour but de leur rappeler ce qu’ils avaient accomplis, appris et appréciés de nos ateliers ensemble. Ils pouvaient ainsi retrouver une preuve concrète des efforts et des progrès qu’ils avaient accomplis. En plus, leur confiance en soi et leur motivation s’en trouvaient améliorées.

Je dis bravo à cette idée de blog, et ce n’est rien qu’un début !


vendredi 2 septembre 2011

Hansel & Gretel



Tout comme Hansel & Gretel qui laissèrent des cailloux afin de retrouver leur chemin, j'ai moi-même rencontré plusieurs évènements qui m'ont mené jusqu'à ma destination d'aujourd'hui: la maîtrise en éducation, option orthopédagogie. J'en parlerai davantage au cours des semaines qui suivront, mais voici un bref aperçu de mes « cailloux » :

- Aide aux devoirs auprès d'un enfant qui changera ma vie;
- Bénévolat auprès d'une cause importante pour moi (quoiqu'à cette époque, je ne l'avais pas encore réalisé...);
- Rencontre d'une amie bienveillante

En y repensant bien, ce sont ces trois évènements combinés ensemble qui m'ont mené jusqu'ici. Ils ont tous contribué à leur manière à me faire réaliser ce que je voulais faire de ma vie. Je n'irai pas dans les détails dans ce billet-ci, mais je pense qu'il est important de prendre un moment afin de partagé ces souvenirs dans ce blog et d'en faire une introspection...

Bref, voilà une belle façon de débuter mon blog dans le cadre du cours PPA6001 !

Sur ce, à bientôt !


mardi 30 août 2011

Interrogation

Le défi auquel je fais face étant la crainte de ne pas posséder les outils adéquats pour guider et encadrer les élèves, je crois qu'il va de soi que je m'interroge sur l'importance de développer les compétences des intervenants en éducation. 

  • Les leaders en la matière s'assurent-ils de la compétence de chacun des intervenants engagés pour travailler avec les enfants ?
  • Est-ce qu'un intervenant « moyennement compétent » vaut mieux qu'aucun intervenant du tout ? 

En réponse à la première question: je crois que j'irai m'informer auprès des cours et des programmes offerts dans les universités québécoises, surtout au niveau des cours d'administration de l'éducation !

En ce qui concerne la deuxième question, je ne sais pas s'il sera un jour possible de trouver une véritable réponse à cette question (scientifiquement parlant), mais à mon avis, si on considère qu'un enfant part à l'école chaque matin avec peu ou pas de ressources, il est clair que nous devons intervenir du mieux qu'on peut. À ce moment là, même ce peu d'attention pourrait amener une lueur d'espoir dans la vie de l'élève..


Objectifs personnels

En poursuivant la formation à la maîtrise en éducation (option orthopédagogie), je souhaiterais développer une compréhension approfondie au sujet : 

  • du rôle de l'orthopédagogue dans l'apprentissage de l'enfant;
  • des limites du rôle de l'orthopédagogue dans l'apprentissage de l'enfant;
  • de l'éducation des enfants (les mécanismes d'apprentissages, les méthodes et les stratégies interventives...);
  • de l'efficacité des programmes d'intervention adoptés par le gouvernement;
  • de la manière dont on peut évaluer l'efficacité de ses programmes.

J'aimerais aussi développer des compétences plus globales, qui seraient utiles autant dans ma vie professionnelle que personnelle:
  • le leadership;
  • l'habilité à communiquer efficacement l'information;

À noter que ces deux listes sont très peu exhaustives, et qu'il y a toujours des points qu'on peut améliorer chez soi ou des défis à vouloir relever qui s'ajouteront ! 

Défi significatif

N'étant pas dotée d'un bagage professionnel très important, je dirais que mon défi actuel est de devoir surmonter ma crainte de ne pas être à la hauteur pour guider et encadrer les élèves.

Ma solution pour l'instant est du faire du mieux que je peux et de m'informer au sujet des stratégies possibles afin de remplir mon rôle avec succès. Je possède à ma disposition de nombreuses ressources: superviseurs d'expérience, collègues faisant face à des défis semblables et tout nouvellement, l'accès à la maîtrise en éducation qui me permettra sans aucun doute de renforcer mes connaissances théoriques et pratiques en la matière.

Ce n'est que par la suite que je serai en mesure de déterminer plus justement les défis les plus importants dans le domaine de l'éducation...

Problèmes observés

Bien que mon parcours dans le monde de l'éducation n'en est qu'à ses débuts, il y a certains détails qui m'aient bafoués dès les premières semaines de ma pratique.

D'abord, il me semble que parfois, une certaine compétition se forme entre les parents, les enseignants et les intervenants en éducation (orthopédagogues, orthophonistes, ...)


Parents VS Enseignants VS Intervenants


Les parents: « Qui sont tous ces étrangers avec qui mon enfant passera la grande partie de ses journées ? Mon enfant m'oubliera-t-il ? » Inquiétude et jalousie font en sorte que ces parents tiennent mordicus à implanter leurs méthodes de travail et de devoirs à la maison (qui est la meilleure, soit dit en passant!).

Les enseignants: Ils côtoient les enfants à chaque jour, et remarquent les retards que ces enfants prennent sur les autres. « Est-ce trop de demander aux parents de réviser les mots avec eux pendant 10 minutes par soir ? »

Les intervenants: Ces gens « ne font que de l'aide aux devoirs ». Ils ne côtoient pas les enfants pendant des heures par jour et ne peuvent se baser  que sur le dossier des étudiants pour apprendre à les connaître au départ. Outre l'étampe « dyslexie/TDAH » qu'on voit apposé sur la fiche de présentation, on y lit « difficulté en français, en mathématiques et peu sociable », ce qui en dit très peu.

Demander de plus amples détails sur les apprentissages de l'enfant aux « camps ennemis » mène à une compétition sérieuse entre eux. Face les uns aux autres, chacun tente de démontrer à l'autre qu'il connait mieux l'enfant, et qu'il serait mieux pour son bien d'implanter telle ou telle méthode d'apprentissage.

Pourtant, c'est bien simple, qu'on soit parent, enseignant ou intervenant, le but primaire n'est-il pas d'être présent pour l'enfant et de l'amener à réussir à sa pleine capacité ?



Ensuite, il me paraît évident que la réussite scolaire ne soit pas définie de la même façon par tout le monde; il n'y a aucun mal à cela. Par contre, dans le secteur public, nous sommes restreints à suivre la définition du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport : augmenter le taux d'obtention de diplômes ! Parallèlement, le Ministère adopte des mesures visant à insérer les étudiants en difficultés dans les classes régulières.

Combiné avec la restriction du temps et des ressources disponibles, j'ai l'impression que cet objectif et cette mesure en force plus d'un à  mener une course à chevaux au lieu de se préoccuper de d'autres détails importants tels que s'adapter au niveau des progrès de l'étudiant ou encore à encourager l'adaptation sociale de celui-ci. Après tout, comment l'étudiant est-il sensé développer ses compétences scolaires et sociales si ce n'est à l'école ? Et comment celui-ci peut-il s'épanouir au sein d'une classe où il est le « petit retardataire »?